
Ces dernières semaines, plusieurs figures connues du web ont participé à une large opération publicitaire autour du jeu mobile Last War: Survival Game. Parmi elles, on retrouve notamment le streamer Skyrroz.
La campagne, très présente sur les réseaux sociaux, met en avant un jeu de stratégie dynamique dans lequel le joueur doit prendre des décisions rapides pour repousser des hordes d’ennemis dans un univers chaotique. Ce type de spot promotionnel, au rythme effréné, est devenu monnaie courante pour attirer l’attention d’un public toujours plus large.
Pour promouvoir Last War, les éditeurs ont fait appel à de nombreuses personnalités : en France, Michaël Youn, Teeqzy, Siphano et Skyrroz ont prêté leur image au jeu. À l’international, la campagne est allée jusqu’à recruter l’acteur Antony Starr, célèbre pour son rôle de Homelander dans la série The Boys.
Last War: Fake ou pas ?
Un argument revient souvent dans ces publicités : Last War ne serait pas un jeu « fake ». Les vidéos affirment même que « le gameplay est exactement celui montré dans la pub ». Une promesse loin d’être tenue, comme l’ont remarqué bon nombre d’internautes.
En réalité, une fois le jeu téléchargé, les utilisateurs découvrent une expérience bien différente de celle mise en avant dans les annonces : un city-builder classique, truffé de microtransactions, basé sur un modèle pay-to-win. Le contenu réel n’a souvent que peu de rapport avec les séquences spectaculaires présentées dans les vidéos sponsorisées.
Le vidéaste Théo Malini, alias Tsukiyo, a consacré une vidéo entière à ce sujet, dénonçant des pratiques marketing jugées abusives. Il y explique comment, en diffusant des publicités sensationnalistes à grande échelle, les développeurs parviennent à générer plusieurs millions de téléchargements.
Même si la majorité des joueurs désinstallent rapidement le jeu en découvrant l’arnaque, une petite partie d’entre eux persiste – et dépense. Ce sont ces utilisateurs, séduits par les mécaniques addictives et prêts à investir dans le jeu, qui assurent la rentabilité de l’opération.
Arnaque ? La défense du streamer Skyrroz
Face à la vague de critiques et de messages haineux reçus à la suite de sa participation à la campagne publicitaire pour Last War: Survival Game, le streamer Skyrroz a tenu à s’expliquer dans une vidéo publiée sur ses réseaux. Il y défend sa collaboration, affirmant que le jeu est accessible gratuitement, sans obligation d’achat, et qu’il peut être désinstallé à tout moment. Selon lui, il n’est donc pas question d’une arnaque.
Skyrroz assume pleinement avoir accepté cette publicité pour des raisons financières, reconnaissant que le montant proposé était particulièrement attractif. Il précise aussi que les premières minutes de jeu correspondent bien au gameplay montré dans les publicités. Une affirmation que nous avons pu vérifier : lors de nos tests, les cinq premières minutes du jeu présentent effectivement une expérience fidèle aux spots promotionnels.
Cependant, après cette introduction rythmée et fidèle à la publicité, Last War bascule rapidement vers un gameplay de type farming, proche d’un city-builder. Le joueur est alors invité à récolter des ressources, construire des bâtiments, et améliorer progressivement ses équipements. Cette seconde phase, bien plus longue, représente environ 80 % du contenu réel du jeu – loin de l’action verticale contre des zombies et des multiplicateurs d’armes mise en avant dans les vidéos sponsorisées.
C’est précisément ce décalage que reprochent de nombreux internautes aux influenceurs ayant participé à la campagne. Skyrroz, comme d'autres créateurs, est accusé de promouvoir un jeu qui ne reflète pas fidèlement ce qui est montré dans les publicités, avec pour seul objectif de générer un maximum de téléchargements. Une fois dans le jeu, une petite part des utilisateurs – les fameux whales, ces joueurs prêts à dépenser massivement – deviennent la principale source de revenus pour les développeurs, renforçant les critiques autour d’un modèle jugé trompeur et basé sur l’addiction.
Les réseaux sociaux sont aujourd’hui saturés de publicités pour des jeux mobiles de qualité inégale, et les influenceurs, bien qu’acteurs de ces campagnes, ne devraient pas faire l’objet de harcèlement pour autant.
Recevoir des messages haineux ou des commentaires violents pour avoir participé à une opération commerciale jugée « douteuse » dépasse les limites du débat constructif.
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